Il faut d’abord comprendre ce que l’on entend par l’adjectif accessible. Veut-on commander une signalétique qui puisse être comprise par le plus grand nombre ou ce terme renvoie-t-il au vocabulaire employé pour simplifier la vie des personnes en situation de handicap ? Nous faisons le point à ce sujet.
Accessibilité : le double enjeu
La signalétique a pour objet de rendre plus facile et plus intéressante parfois, l’expérience d’une personne quand elle se rend dans une structure.
Une personne par exemple qui doit aller dans un hôpital et qui est angoissée à l’idée d’être malade, n’a pas envie de se perdre dans un dédale de bâtiments, de couloirs et d’étages. Elle a besoin d’une signalétique d’orientation claire et ce, dès l’extérieur (signalétique d’extérieur), pour pouvoir se rendre rapidement dans le bureau d’un spécialiste ou pour passer un examen.
Même s’il ne s’agit pas de la même structure et des mêmes enjeux, on imagine qu’une personne se rendant dans un musée parce qu’elle aime l’art souhaitera, en plus des sculptures ou des peintures, en apprendre plus sur les œuvres et l’artiste. Pour cela, elle aura besoin d’une autre signalétique : celle d’information. Elle consiste alors en des panneaux contenant de plus amples informations qu’un simple cartel, pour augmenter le niveau de connaissance et répondre à la soif d’apprendre de certaines personnes passionnées.
Mais il faut que la signalétique puisse permettre aux personnes en situation de handicap d’avoir accès à toutes ces informations ; et ce, quel que soit le type de handicap et ceci dans un but dans ce cas d’inclusion. Comment faire ?
Réussir sa signalétique et la rendre accessible au plus grand nombre : les éléments à retenir
Comment rendre la signalétique et son contenu accessibles au plus grand nombre, sans mettre de côté les personnes en situation de handicap ou encore celles venant d’un autre pays et ne comprenant pas le français ?
Ce double enjeu semble de taille et il est évident que sans connaissance à ce sujet, il peut être difficile de mettre en œuvre les différents codes et normes qui régissent la signalétique.
Car il ne s’agit pas simplement de panneaux ou de stickers, ou encore de plaques et de totems : par leur présence, ils contribuent à faire connaitre la structure, la faire gagner en visibilité à différents niveaux et que les personnes venant de l’extérieur en comprennent parfois la raison d’être, les produits et les valeurs.
C’est pour cette raison que la signalétique, de la conception à la pose, doit être confiée à des professionnels. Heureusement, ceux-ci proposent parfois des solutions dites clés en main.
Hauteur à laquelle il faut accrocher les panneaux, choix des couleurs et taille de police d’écriture, contenu : tout peut être ainsi questionné tant pour la signalétique d’extérieur, d’intérieur que d’information ou de décoration. Ils peuvent se révéler de bon conseil pour savoir s’il est judicieux de faire poser une signalétique sur des éléments vitrés (vitrophanie).
Que les clients ou les patients soient en fauteuil, malvoyants, sourds ou encore venant de pays où l’on ne parle pas le français, on peut penser à de nombreuses solutions : panneaux mis à la hauteur de regard pour les personnes ayant des problèmes de mobilité, panneaux avec rétro éclairage et grosses lettres, braille sur les panneaux ou encore pictogrammes pour indiquer les sorties en cas d’urgence, les ascenseurs ou les toilettes, les endroits où il est interdit de se rendre : les professionnels ont généralement des solutions à tout, sans oublier un élément important : la personnalisation.
En effet, au-delà de ces aspects purement pratiques, pourrait-on dire, la signalétique joue un rôle essentiel en termes de communication de manière globale.