A quel âge faire une mammographie ?

La prévention en matière de santé permet de diagnostiquer précocement certaines maladies ; dont certaines pouvant être potentiellement mortelles ; et donc de pouvoir les traiter rapidement, ce qui laisse plus de chance aux personnes atteintes. Qu’en est-il de la mammographie ?

Mammographie : quand la faire et pourquoi ?

La mammographie est un acte préventif qui vise à radiographier les seins des femmes afin de voir s’ils contiennent ou non des cellules cancéreuses, notamment. Si une femme a des antécédents familiaux de cancer du sein et qu’elle le mentionne à son médecin traitant ou à son gynécologue, celui-ci lui conseillera de faire un dépistage précoce.

Dans les autres cas, une femme reçoit, dès 50 ans, une invitation de la part de la Sécurité Sociale, pour lui rappeler qu’elle a intérêt, pour sa santé, à procéder à ce test. Par la suite, il faudra réitérer l’acte tous les deux ans.

Plusieurs fois dans sa vie, une femme est soumise à des bouleversements hormonaux, notamment aux abords de la cinquantaine avec l’arrivée de la ménopause. Elle est plus à risque de déclencher des pathologies, dont certains cancers, et plus particulièrement le cancer du sein qui est la deuxième cause de mortalité chez les femmes.

Celui-ci peut être détecté lors de la mammographie ; ce qui sera bien entendu confirmé par une biopsie.

L’examen du prélèvement va déterminer s’il s’agit bien d’un cancer et de quel type il est. Cette information est importante pour réfléchir au traitement qui sera le plus adapté et qui accompagnera généralement un acte chirurgical pour enlever ces cellules cancéreuses.

Quand cela est possible, en fonction de leur localisation et de leur étendue, le chirurgien tente de conserver le sein. On parle alors d’une tumorectomie, alors que si l’on procède à l’ablation du sein, il s’agit d’une mastectomie. Celle-ci peut être simple (enlever un sein) ou double (procéder à l’ablation des deux seins).

Cancer du sein : ce qu’il faut retenir

Que l’on conserve le sein, qu’on l’enlève et procède à une reconstruction ou que la patiente fasse le choix de porter une prothèse externe, suite à l’opération, elle devra dans tous les cas porter un soutien-gorge spécifique : le soutien-gorge post-opératoire.

Il a plusieurs particularités, dont celle de s’ouvrir sur l’avant contrairement aux autres. Après l’opération, il est en effet déconseillé aux femmes de bouger leurs bras et donc de conduire pendant une période allant de deux à trois semaines. Une ouverture sur le devant va permettre d’effectuer les soins post-opératoires plus facilement.

Le soutien-gorge post-opératoire est également appelé soutien-gorge de contention, car il faut immobiliser les seins d’une certaine manière pour favoriser la cicatrisation, tout en évacuant l’humidité (transpiration). La macération n’est pas à souhaiter au niveau des plaies.

Ces dernières, pour ne pas s’enflammer, ne doivent pas faire l’objet de frottements, ce qui serait le cas d’une lingerie classique puisque beaucoup de modèles contiennent des coutures ou encore des armatures. Ce n’est pas le cas ici.

Par la suite, en fonction du choix qui aura été fait avant l’opération, la femme devra de toute manière acheter de la lingerie spécifique à la tumorectomie ou la mastectomie.

Certains soutiens-gorge comportent des poches pour y mettre la ou les prothèses, d’autres, un seul bonnet pour les femmes qui veulent laisser leur corps au repos ou d’autres pour maintenir efficacement le sein reconstruit, afin qu’il adopte une bonne symétrie par rapport au sein restant.

Que ce soit le soutien-gorge à porter tout de suite après l’opération ou après, des progrès ont été faits pour convenir à tous les besoins des femmes ; dont celui de rester belles et féminines malgré l’épreuve du cancer du sein.